J’en aurai soupé…

En cette fin d’octobre, je souhaite anticiper l’arrivée des premiers frimas en partageant avec vous un univers que certains parmi vous aurez peut-être déjà traversé : les soupes !

Et oui ! Quoi de plus réconfortant, excitant et gratifiant (oui, gratifiant) qu’une soupe ! En plat unique ou simple potage, voire carrément dessert, ce plat me réjouit le cœur et les papilles à chaque fois.

Pourtant, c’était pô gagné… LET’S REWIND…

Un soir d’hiver, un jeudi après la classe. Je rentre d’une journée de classe harassante, un nouveau contrôle de mathématiques lacéré du stylo rouge rageur du maître, disant en substance :

« La leçon n’est pas sue. Il faut travailler davantage ! »

Je me dis que je vais encore prendre un savon, mais qu’à cela ne tienne, demain c’est dictée et j’y suis plutôt fortiche ! Le dîner fera glisser tout ça dans les oubliettes de ma mémoire d’enfant de 9 ans…

… Mais, OH COMBLE DE MISÈRE, au dîner est prévue… de la soupe de légumes !!! Soupe composée de mes pires ennemis : pomme de terre, carotte, céleri branche, poireau et navet !

Pendant des années, j’ai littéralement subi cette soupe passée, dont les morceaux aux couleurs allant du vert d’eau à l’orange franc me disaient à chaque cuillerée que c’était ÇA, le savon du contrôle de maths !

Mais permettez que je rende, aujourd’hui, les honneurs dus à ce plat, point fort de mes menus hivernaux.

Voici la recette d’origine, celle de Maman :

Pour 4 personnes :

– 1 beau poireau

– 2 pommes de terre de la taille d’un œuf (pour le liant)

– 2 beaux navets ou 4 petits

– 4 carottes

– 1 branche de céleri

– 1 branche de thym, 2 feuilles de laurier, 1 clou de girofle

– 1 bouillon cube de volaille

– Gingembre en poudre, sel et poivre (selon votre goût)

Pour réaliser cette soupe, rien de plus simple !

Épluchez, coupez en quartiers vos légumes et mettez le tout avec la garniture aromatique dans une casserole assez grande pour tout contenir.

Mouillez le tout à hauteur et faites cuire le tout à petits bouillons, jusqu’à ce que les légumes soient tendres et se laissent traverser par la lame d’un couteau.

Enlevez le thym, le laurier et le clou de girofle puis mixez le tout, au mixeur plongeant ou au moulin à légumes si vous aimez les morceaux 😉

Rectifiez l’assaisonnement et servez sans attendre !

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Vous aussi, partagez vos souvenirs de soupe enfantine et peut-être une recette qui vous aura permis, comme moi, de sublimer un plat rebutant au départ ou bien ZE recette qui vous suivra jusqu’au bout du monde !

Retrouvez également toutes mes recettes dans la catégories « Soupes ».

À vos commentaires!

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